La filiale de Wessanen veut confirmer son statut de leader généraliste de l’alimentation bio.
Bjorg, Bonneterre et Compagnie (BBC), le nouveau nom de Distriborg, prévoit de doubler son chiffre d’affaires d’ici à 2020, dans un marché du bio en plein essor.
L’entreprise de Saint-Genis-Laval dans le Rhône, entend consolider son statut de numéro un du bio en France, forte de 440 salariés et de 291 M€ de chiffre d’affaires en 2015 (+14 %), dont 70 % dans le bio, 20 % dans la diététique et 10 % dans les cuisines du monde. Pour cela, BBC continuera à s’appuyer sur ses réseaux de distribution historiques, les GMS (8o % des ventes, via Bjorg et Cie) et les magasins spécialisés (20 % via Bonneterre et Cie).
BBC appartient au groupe Wessanen.
Coté à la Bourse d’Amsterdam, il pèse 523 M€ de CA en 2015 (+ 22 %) et emploie 900 salariés au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie et en France.
Depuis 2013, le groupe a pris un virage stratégique radical pour se focaliser sur l’alimentation bio, saine et durable, au prix de nombreuses cessions d’actifs, comme la société American Beverage Corporation (boissons) aux Etats Unis ou Izico (surgelés) aux Pays-Bas.
Parallèlement, plusieurs rachats sont venus renforcer ce nouveau cœur de métier (71 % de son activité) comme Alter Eco, ABA Foods, Clipper ou, en juin 2016, le fabricant de thé et de café bordelais Destination (20 M€, 75 salariés).
Le groupe exploite par ailleurs cinq sites industriels : conditionnement de thé au Royaume-Uni, céréales et alternatives végétales en Allemagne et fabrication de boissons végétales en Italie (deux sites).
Des nouvelles synergies industrielles pourraient bientôt voir le jour, comme le conditionnement jusqu’ici sous-traité des gammes Alter Eco par Destination.
«Si nos marques sont locales nos outils sont européens » reconnaît Daniel Tirat, directeur général de BBC.
Wessanen élabore ainsi 30 % de son catalogue, contre o % voilà quinze ans. Dans les cinq prochaines années, ce taux a vocation à augmenter.
« Nous réalisons des co-investissements chez certains de nos 200 partenaires industriels en Europe. Nous allons encore aller plus loin pour anticiper les volumes dont nous allons avoir besoin », conclut le dirigeant.
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F.B, RIA – La revue de l’industrie agroalimentaire, 16 décembre 2016