L’agriculture biologique pourrait nourrir la planète

Une nouvelle fois, des chercheurs affirment que l’agriculture biologique pourrait nourrir le monde même en 2050. Ils posent deux conditions pour y parvenir : consommer moins de produits animaux et arrêter le gaspillage alimentaire. Ils partent du postulat pessimiste qu’il faudrait plus de terres cultivées en bio pour obtenir la même production qu’en conventionnel.
Les effets positifs de l’agriculture biologique en faveur de l’environnement sont unanimement reconnus ou presque. Mais la question de la satisfaction des besoins alimentaires de la population mondiale reste hautement polémique. Une nouvelle étude de l’Institut suisse de recherche pour l’agriculture biologique publiée dans la revue Nature communication du 14 novembre 2017 affirme à nouveau que l’agriculture biologique si elle remplaçait l’agriculture conventionnelle pourrait nourrir les 9 milliards de terriens attendus en 2050.

Des travaux de chercheurs à travers le monde, réunis dans le rapport de la FAO « Agriculture biologique et sécurité alimentaire » publié en mai 2007 (2), avaient déjà montré que l’agriculture biologique pourrait satisfaire les besoins alimentaires mondiaux, aujourd’hui et demain. Les experts y constataient que « en moyenne, le rendement des cultures biologiques est comparable à celui des cultures conventionnelles », en tenant compte de meilleurs résultats à l’hectare obtenus sur 75 % des surfaces bio de la planète.
Les auteurs de l’étude suisse partent d’un postulat opposé : les rendements sont inférieurs en agriculture biologique et de ce fait plus de terres sont nécessaires pour une production identique. Cependant, comme une part importante des terres est cultivée pour nourrir les animaux, réduire la consommation de viande libérerait les espaces agricoles nécessaires. Si on ajoute à cela la suppression du gaspillage alimentaire, leur calcul montre que l’on a encore de la marge. Même en étant pessimiste, le problème des surfaces de terres ne serait donc pas insoluble.

 
Réduire les impacts négatifs de l’agriculture
Le bénéfice d’une généralisation de l’agriculture biologique serait évident : suppression des engrais chimiques pourvoyeurs de gaz à effet de serre et des pesticides à l’origine d’une pollution généralisée. Les chercheurs notent que « l’intensification de l’agriculture au cours des dernières décennies (…) a conduit à des impacts environnementaux négatifs considérables, tels que des augmentations de l’excès d’azote réactif, l’eutrophisation des terres et des plans d’eau, les émissions de gaz à effet de serre et les pertes de biodiversité ». Cette situation devrait encore s’aggraver si le modèle conventionnel actuel est maintenu : « on suppose généralement que d’ici 2050, la production agricole devra encore augmenter de 50% pour nourrir la population mondiale projetée de plus de 9 milliards ». Ils concluent : « Il est donc essentiel de réduire les impacts négatifs de l’agriculture sur l’environnement, tout en veillant à ce que la même quantité de nourriture puisse être livrée ». Espérons que les responsables politiques entendront ce message.
 

L’Equipe Bjorg Bonneterre & Cie

Une édition spéciale sur le mieux manger dédiée aux enfants !

Aujourd’hui c’est l’aboutissement d’un beau projet mené en interne : une édition spéciale sur le mieux manger dédiée aux enfants vient de sortir de presse !

 

Avec pour objectif de sensibiliser les jeunes générations à une alimentation durable et saine, nos collaborateurs ont pris l’initiative de travailler en collaboration avec les deux célèbres journaux pour enfants Le Petit Quotidien (de 6 à 10 ans) & Mon Quotidien (de 10 à 14 ans) pour proposer des éditions spéciales sur le mieux manger :

 

« Bien manger : bon pour ta santé, bon pour ta planète ! »

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Ces éditions spéciales accompagnent les numéros du 02 juin. Cliquez sur les liens pour les consulter :

Le Petit Quotidien  |   Mon Quotidien

 

Un grand bravo à l’équipe projet ! 🙂

La Ruche, notre futur siège social

C’est à Saint Genis Laval, sur le site même où nous sommes aujourd’hui installés que nous avons décidé de construire notre nouveau siège social : La Ruche. Un nom qui fait sens, choisi en interne, pour un siège social qui incarnera les valeurs portées par notre entreprise pionnière et leader sur le marché du bio.
Entr+¬e
 
Chez Bjorg, Bonneterre et Compagnie, le bien-être au travail est une préoccupation constante.
Créée en 1970, sous le nom de Distriborg, devenue Bjorg, Bonneterre et Compagnie en juillet 2016, notre entreprise est un acteur majeur sur le marché des produits biologiques depuis près de 50 ans. Tout naturellement, nous nous s’efforçons aussi d’être une entreprise citoyenne, responsable et engagée vis-à-vis de toutes nos parties prenantes et notamment de nos salariés.
Une exemplarité qui se doit d’être lisible au travers de notre siège social, permettant de créer les conditions les plus favorables à l’épanouissement professionnel de nos collaborateurs.
Or, force est de constater que nos bâtiments actuels datent des années 80 : manque de place, de confort, d’ouverture, de circulation… Il devenait urgent pour Bjorg, Bonneterre et Compagnie de s’installer dans de nouveaux locaux !
Avec ce nouveau siège social, Bjorg, Bonneterre et Compagnie s’offre un outil de travail en phase avec ses engagements. La Ruche marque l’évolution de notre entreprise en faisant rayonner nos valeurs et nos ambitions auprès de nos collaborateurs et nos parties prenantes.
 

Plus d’informations sur notre futur siège social

Bjorg, Bonneterre & Compagnie mise sur la confiance

Proposer une alternative bio au modèle alimentaire dominant, c’est la mission que s’est fixé le groupe Bjorg Bonneterre & Compagnie, nouveau nom de Distriborg fondé à Saint Genis-Laval dans le Rhône il y a 47 ans.
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À sa tête, Daniel Tirat, 50 ans, qui pilote les 19 marques (Bjorg, Alter Eco, Clipper, Gayelord Hauser, Bonneterre, Le Sillon ou Tanoshi…) créées ou rachetées au fil du temps, en vente en grande distribution ou en magasins spécialisés.

«80% de nos ventes concernent les produits bio. C’est tout simplement le plus beau label de qualité qui existe en France. Il certifie tous les acteurs de la chaîne comme la mise en œuvre agricole et la transformation», souligne l’ex-DG de l’entreprise des 2 Vaches.

«Ces 30 dernières années, nous avons construit une relation de confiance avec les consommateurs, de plus en plus méfiants et critiques envers l’industrie agro-alimentaire. C’est pourquoi nous menons une politique de contrôle stricte et avons mis en œuvre des protocoles d’analyses complètes.»

Outre ces mesures de précaution, le groupe, qui compte 6 sites de production en Europe et emploie 440 personnes, mise beaucoup sur la R&D. 70 personnes travaillent ainsi au lancement de 100 nouveaux produits par an, «preuve que l’on peut innover dans le bio !»

Depuis peu, tous les biscuits sont ainsi garantis sans huile de palme et une nouvelle gamme de plats cuisinés frais viendra cet été séduire les végétariens et flexitariens. Avec 49,5% de taux de pénétration du bio dans les foyers français en 2016, Daniel Tirat a de quoi être optimiste.

«Dans les 15 ans qui viennent, le bio devrait tripler. Il ne représente que 3 à 4% de l’alimentation en France, contre 10% au Danemark, notamment». Le groupe, qui réalise 340 M€ de CA, table sur une croissance à deux chiffres pour les années qui viennent.

Extrait du magazine Entreprendre N°310 parut le 17 mai 2017

Retrouvez cet article sur le site Entreprendre.fr

Pour lire l’intégralité du dossier « L’avenir est à l’alimentaire d’excellence » Entreprendre N°310 consultez la version PDF en pièce jointe

Nos collaborateurs nous ont permis d’entrer au palmarès Great Place To Work 2017

Aujourd’hui nous sommes heureux de vous annoncer que nous venons d’être labellisés « Best Workplaces » par l’institut Great Place to Work qui récompense les entreprises où il fait bon travailler.

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Et oui, nos collaborateurs se sont exprimés et ainsi Bjorg Bonneterre et Compagnie a rejoint le palmarès 2017.
Grâce à leur participation et à leurs témoignages, nous arrivons en 38ème position du classement national des entreprises de moins de 500 salariés.
Cette récompense n’est pas une fin en soit, bien au contraire, elle marque le début d’un nouveau chapitre pour nous tous et nous encourage à poursuivre sur cette lancée.
L’aventure continue !

Nous sommes fiers d’être la première entreprise française de l’agroalimentaire à obtenir la certification B Corp™

En tant qu’acteur numéro 1 sur le marché des produits biologiques depuis près de 50 ans, nous avons pour ambition de répondre aux défis de demain en proposant une alimentation biologique saine et variée dans laquelle la nutrition et le végétal jouent un rôle central.
En obtenant aujourd’hui la certification B Corp™ (B comme « Benefit »), nous réaffirmons notre volonté de poursuivre et de renforcer notre projet. En France, nous sommes ainsi la première entreprise de l’agroalimentaire à rejoindre le chapitre local du mouvement constitué de 33 sociétés de toutes tailles et de tous secteurs. Leur volonté : ne pas être les meilleures au monde mais les meilleures pour le monde.

 

Plus d’informations sur la certification B Corp

Les PME françaises de l’agro-alimentaire Bio tirent leur épingle du jeu en grande distribution

 

Les distributeurs laissent plus de place en rayons aux produits premium, bio ou locaux des PME françaises de l’agroalimentaire.

Paradoxe du commerce : quatre ans de guerre des prix entre distributeurs ont favorisé les produits plus chers. Les consommateurs restent certes attentifs à leur porte-monnaie sur les produits les plus vendus, des grandes marques fabriquées par des multinationales de l’agroalimentaire. Mais, dans un contexte de « food-bashing » et de morosité économique, ils continuent à se faire plaisir sur d’autres produits et à privilégier la qualité nutritionnelle.
Ce nouveau comportement profite aux petites et moyennes entreprises de l’agroalimentaire, souvent bien positionnées sur le bio, le premium, le local… Les enseignes à la recherche de différenciation commerciale leur font les yeux doux. C’est l’enseignement du premier observatoire des relations entre PME et grandes surfaces de la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF) et de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), en partenariat avec Nielsen. Les marques de PME représentent 22 % des ventes de la grande distribution, 3 points de plus qu’il y a un an.
Bio, premium, local, sans gluten… les recettes sont multiples.
Au-delà de la différenciation qu’elles permettent, ces marques offrent aux distributeurs un bonus d’image, et un moyen de redynamiser leur activité. Qu’elles s’appellent Biscuiterie de l’Abbaye, Good Gout (baby food), Alpina Savoie (pates), Brefs (chip’s) ou Gillot (camemberts) ces sociétés de moins de 250 millions d’euros de chiffre d’affaires ont contribué aux deux tiers de la hausse des ventes de produits de grande consommation en 2015, selon Nielsen. Une proportion qui a atteint 85 % depuis début 2016.
Quand la croissance de l’alimentaire ne dépassait pas 1% fin septembre, celle des PME ressortait à 6 %. Pour les TPE, la hausse atteint 7,6 %, contre 0,5 % pour les grands groupes et une baisse de 2 % pour les marques de distributeurs.
 
De plus en plus de produits bio dans les rayons des supers-marchés
 
«Une partie de la consommation s’éloigne des schémas conventionnels pilotés depuis des années par les multinationales, et basés sur les prix bas, une part de promotion importante et une logique systématique de baisse du prix de revient au détriment de la qualité », analyse Daniel Tirât, PDG de Bjorg, Bonneterre et Compagnie.
Avec 300 millions de chiffre d’affaires, la société est sortie du statut de PME, mais son positionnement bio et équitable lui fait profiter des tendances de consommation favorables au local et au sain.
« Une partie des clients observent ces phénomènes de baisse de qualité et veulent en sortir », poursuit le dirigeant, dont la marque phare aux quelque 150 millions d’euros de chiffre d’affaires a crû de près de 15 % l’an dernier, tous circuits confondus. Une performance qu’elle devrait largement rééditer cette année.
« C’est passionnant, nous prouvons qu’il est possible de construire un modèle économique fonctionnant avec de la croissance et du profit sans attaquer la qualité. En améliorant à chaque fois la qualité nutritionnelle des produits, on gagne en volumes et en croissance. »
Les enseignes l’ont bien compris elles élargissent petit a petit les mètres linéaires accordés à ces marques de PME, notamment françaises.
En moins de 10 ans, le nombre de références des PME a bondi de 38 % dans les allées des grands magasins, soit 3 fois plus vite que les marques des grands groupes. Sur les trois quarts des catégories, élargir l’offre proposée par ces acteurs permet en effet de générer du chiffre d’affaires additionnel, selon
Nielsen « Ce qui marche, c’est la PME », insiste Jacques Creyssel, président de la Fédération des distributeurs (hormis Leclerc et Intermarche).
La juste équation avec les marques leaders ou les marques de distributeurs reste toutefois encore délicate a trouver. En majorité, les gros achats de marques PME restent en effet reservés à certaines catégories : les couples, les foyers d’une personne et les plus de 50 ans…

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Olivia Détroyat, Le Figaro, 16 décembre 2016
@OliviadeA

Bjorg, Bonneterre et Cie : prêt à doubler

 

La filiale de Wessanen veut confirmer son statut de leader généraliste de l’alimentation bio.

 
Bjorg, Bonneterre et Compagnie (BBC), le nouveau nom de Distriborg, prévoit de doubler son chiffre d’affaires d’ici à 2020, dans un marché du bio en plein essor.
L’entreprise de Saint-Genis-Laval dans le Rhône, entend consolider son statut de numéro un du bio en France, forte de 440 salariés et de 291 M€ de chiffre d’affaires en 2015 (+14 %), dont 70 % dans le bio, 20 % dans la diététique et 10 % dans les cuisines du monde. Pour cela, BBC continuera à s’appuyer sur ses réseaux de distribution historiques, les GMS (8o % des ventes, via Bjorg et Cie) et les magasins spécialisés (20 % via Bonneterre et Cie).
BBC appartient au groupe Wessanen.
Coté à la Bourse d’Amsterdam, il pèse 523 M€ de CA en 2015 (+ 22 %) et emploie 900 salariés au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Italie et en France.
Depuis 2013, le groupe a pris un virage stratégique radical pour se focaliser sur l’alimentation bio, saine et durable, au prix de nombreuses cessions d’actifs, comme la société American Beverage Corporation (boissons) aux Etats Unis ou Izico (surgelés) aux Pays-Bas.

Produits Bjorg Bonneterre et Cie
BBC exploite de nombreuses marques comme, Bjorg, Bonneterre, Alter Eco, Clipper, Tartex ou Gayelord Hauser

 
Parallèlement, plusieurs rachats sont venus renforcer ce nouveau cœur de métier (71 % de son activité) comme Alter Eco, ABA Foods, Clipper ou, en juin 2016, le fabricant de thé et de café bordelais Destination (20 M€, 75 salariés).
Le groupe exploite par ailleurs cinq sites industriels : conditionnement de thé au Royaume-Uni, céréales et alternatives végétales en Allemagne et fabrication de boissons végétales en Italie (deux sites).
Des nouvelles synergies industrielles pourraient bientôt voir le jour, comme le conditionnement jusqu’ici sous-traité des gammes Alter Eco par Destination.
«Si nos marques sont locales nos outils sont européens » reconnaît Daniel Tirat, directeur général de BBC.
Wessanen élabore ainsi 30 % de son catalogue, contre o % voilà quinze ans. Dans les cinq prochaines années, ce taux a vocation à augmenter.
« Nous réalisons des co-investissements chez certains de nos 200 partenaires industriels en Europe. Nous allons encore aller plus loin pour anticiper les volumes dont nous allons avoir besoin », conclut le dirigeant.

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F.B, RIA – La revue de l’industrie agroalimentaire, 16 décembre 2016

Le Numéro un français du bio est un pur produit de terroir saint-genois

Élise Colin, Le Progrès, 15 octobre 2016 :                                      
« Ex-Distriborg, peu connue du grand public, la société a changé de nom cet été pour devenir Bjorg, Bonneterre et Compagnie. Elle met ainsi en avant sa marque bio et emblématique Bjorg, bien connue des consommateurs de la grande distribution. Et rappelle au passage qu’elle n’est pas originaire de Scandinavie, mais bien de Saint-Genis-Laval.
La petite Bjorg a vu le jour il y a 46 ans à Saint-Genis-Laval. La marque reçoit alors comme nom de baptême Distriborg. Depuis, elle s’est mariée plusieurs fois, a changé de nom, grossi et engendré cet été Bjorg, Bonneterre et Compagnie La société s’affiche désormais comme le numéro un français de la nutrition biologique. Une place de choix qui l’encourage à s’ouvrir un peu plus vers l’extérieur : «Il y avait une culture de la discrétion, celle d’éviter de se mettre en avant, explique Daniel Tirat, directeur général de la société. Mais dans un monde économique de plus en plus transparent – où on sait de plus en plus qui détient quelle marque – nous n’étions pas reconnus pour ce que nous étions, autrement dit la première entreprise bio en France. II fallait être fiers de ce qu’on était sans arrogance ».

80% de la distribution à destination des grandes surfaces.

Il y a aussi cette nécessité de communiquer avec un marché du bio en plein essor qui représente «3,5% de l’agroalimentaire, » se réjouit Daniel Tirat. Pas moins de 3 850 distributeurs étaient recensés au 30 juin dernier, selon l’agence bio. Biocoop, le leader français du circuit spécialisé dans les produits labellisés Agriculture Biologique (AB), affiche une santé éclatante, avec une croissance à 17 %.

380 magasins et 40 nouveaux points de vente qui devraient ouvrir cette année. Sans compter les grandes surfaces qui développent aujourd’hui leurs propres chaînes spécialisées AB. Cette concurrence nouvelle et de plus en plus féroce, oblige aussi les anciens du marché à travailler leur image publique auprès du consommateur de bio.
Si ces derniers apparaissent toujours comme minoritaires sur le marché, il n’en reste pas moins qu’il est possible de trouver du bio (presque) partout désormais Et cela, BB & C l’a bien compris, puisque la société ne limite pas sa distribution aux circuits spécialisés. Elle a même fait sa priorité de la distribution à grande échelle, car 5O % de ses produits sont vendus en grande surface contre 20% des ventes dans des circuits spécialisés (Biocoop La vie Claire, etc ) : « Ceux qui connaissent la marque Bjorg sont plutôt des acheteurs de grande surface et ceux qui connaissent Bonneterre sont ceux qui achètent en circuit spécialisé », constate le directeur général.
Femmes avec des produits bio
« Nous ne sommes pas dans l’artisanat. Pour avoir des prix compétitifs, il nous faut des outils industriels » Daniel Tirat, Directeur général

Pour Daniel Tirat, proposer des prix intéressants en produits bio passe par une production à grande échelle : « Nous ne sommes pas dans l’artisanat. Si nous voulons faire des boissons végétales à des prix compétitifs, il nous faut des outils industriels.» Ces outils de production sont mixtes et servent aussi à fabriquer des produits non-bio. Pour éviter le mélange, les produits bio sont ceux qui sont fabriqués en premier sur les chaînes de montage. « Après le nettoyage du week-end, on commence par le bio », explique le directeur général.
Un produit sur trois distribué est désormais fabriqué dans les propres usines du groupe, en France ou en Italie et le reste de la production se trouve en très grande majorité en Europe. La petite saint-genoise au faux accent Scandinave a bien grandi et ses ambitions avec elle : l’objectif du groupe est de doubler le chiffre d’affaires d’ici 2020.

Les marques distribuées par Bjorg, Bonneterre et Compagnie :

Bio et équitables : Bjorg, Bonneterre, Clipper, Alter Eco, Le Sillon, Destination, Tartex, Naturela, Allos, Evernat etc.
Diététiques : Gayelord Hauser, Vivis, Yunnan Tuocha
Cuisines du monde : Tanoshi, Tien Shan, Krisprolls, Kara, Skippy, Patak’s
440 salariés sur trois sites en France
L’entreprise compte 440 salariés, dont 230 sur le site de Saint-Genis-Laval. Les deux autres sites sont basés à Rungis et à Bordeaux. 94 % des employés sont en CDI et 10 % d’entre eux ont choisi un temps partiel.
100 % énergie verte et des moutons qui tondent la pelouse
L’entreprise fonctionne entièrement à l’énergie verte avec Enercoop Rhône-Alpes, fournisseur d’électricité renouvelable et coopératif. Cinq moutons tondent également les pelouses une partie de l’année. Une deuxième génération a même rejoint la première cet été avec la naissance de plusieurs agneaux.
Un chiffre d’affaires en hausse de 17,2 %
Bjorg, Bonneterre et Compagnie affiche un chiffre d’affaires de 293 millions d’euros, 17,2 % de plus qu’en 2014, et contribue donc largement à celui de la société mère néerlandaise Wessanen qui affiche 523 millions d’euros au compteur.
Des salariés chouchoutés
« Nous avons très peu de turnover » constate Daniel Tirat. Preuve qu’il ferait plutôt bon travailler chez le leader du bio qui sensibilise régulièrement ses employés dont 70% de femmes, à travers des conférences avec des intervenants extérieurs. Et tous les vendredis un coach accompagne ceux qui le souhaitent pour une séance de course à pied. L’alimentation reste au cœur des préoccupations et à la cantine tous les jeudis c’est veggie (…) ».

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Élise Colin, Le Progrès, 15 octobre 2016
ehse.colin@leprogres.fr

Distriborg devient Bjorg, Bonneterre et Compagnie

LE NUMERO 1 DE L’ALIMENTATION BIO EN FRANCE CHANGE DE NOM!

L’entreprise lyonnaise affiche une croissance de 14% et ambitionne de doubler son chiffre d’affaires d’ici 2020

Désormais, il faudra appeler le pionnier et leader français du marché des produits biologiques Bjorg, Bonneterre et Compagnie ! Distriborg change de nom, afin de mieux refléter son identité actuelle, forgée au fil de ses plus de 45 années d’existence. L’entreprise en croissance de 14%, qui compte 440 salariés pour un chiffre d’affaires de près de 300 millions d’Euros en 2015 garde la même mission : donner envie à chacun de changer ses habitudes alimentaires et de manger bio.

Bjorg, Bonneterre et Compagnie, un nouveau nom pour refléter au mieux l’identité de l’entreprise

Si le nom de « Distriborg » est à ce jour resté plutôt confidentiel, les 19 marques de l’entreprise sont, en revanche, connues de tous ou presque : Bjorg et Bonneterre, bien sûr, mais aussi Alter Eco, Gayelord Hauser, Krisprolls, Clipper ou encore Tanoshi, pour n’en citer que quelques‐unes.

Pourquoi changer de nom ? Fondée en 1970, Distriborg était initialement dédiée à l’activité de distribution et signifiait « distribution organisée ». Au fil des années, la société a élargi ses savoir-faire, pour devenir créatrice et productrice de produits. Avec ce nouveau nom, qui reflète donc mieux son identité, l’entreprise a choisi de valoriser deux de ses marques emblématiques, Bjorg, accessible en GMS, et Bonneterre, présente dans les réseaux spécialisés. La réussite sur ces deux grands circuits de distribution constitue une particularité et un atout majeur. L’expression accolée « et Compagnie » valorise les nombreuses marques intégrées au portefeuille de l’entreprise et rappelle la grande diversité de ses gammes mais aussi de ses équipes.

Objectif 2020 : doubler le CA

Bjorg, Bonneterre et Compagnie fourmille de projets pour le futur. D’abord, l’entreprise souhaite continuer à être présente sur ses 3 segments historiques de marché qui sont le bio (70% du chiffre d’affaires), la diététique (20%) et les cuisines du monde (10%), tout en demeurant active sur les 2 principaux canaux de vente des produits bio : la distribution GMS (80% de son chiffre d’affaires) et le réseau des magasins bio (20 % de son chiffre d’affaires). Bjorg, Bonneterre et Compagnie a, en outre, récemment pris un tournant stratégique avec, depuis le début des années 2010, le retour à une politique d’acquisitions, comme le prouvent le rachat d’Alter Eco en 2013 et celui de Destination en juin 2016.

A l’image du secteur du bio qui se porte bien, Bjorg Bonneterre et Compagnie affiche des objectifs ambitieux et prévoit donc d’ici 2020, de doubler son chiffre d’affaires. Avec une croissance de 14% en 2015, l’entreprise est plus que jamais convaincue que le secteur doit continuer à se structurer de la manière la plus exigeante possible pour pouvoir garantir qualité et transparence.

Employé de BB&Cie placé en forme de coeur

Enfin, parmi ses autres axes de développement, l’entreprise souhaite, dans les années à venir, continuer à développer sa politique RSE auprès de tous : salariés, fournisseurs et clients. Le soutien aux filières agricoles est ainsi l’une des priorités de Bjorg Bonneterre et Compagnie.

Enfin, la préservation de l’environnement passe notamment par l’utilisation d’une électricité 100% verte sur les sites de Saint‐Genis Laval et Rungis ainsi qu’une démarche de certifications initiée dès 2007.

A propos de Wessanen

Wessanen est le leader européen de l’alimentation biologique, saine et durable. L’entreprise qui compte 900 collaborateurs a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 523 Millions d’Euros. Bjorg, Bonneterre et Compagnie, sa filiale française, est N° 1 de la nutrition biologique en France.

A propos de Bjorg, Bonneterre et Compagnie

Bjorg, Bonneterre et Compagnie est le n°1 du bio en France. Depuis plus de 45 ans, l’entreprise offre des alternatives alimentaires en proposant un large choix de produits biologiques, équitables, diététiques et exotiques, disponibles en grande distribution et dans les magasins spécialisés. Avec des marques telles que Bjorg, Bonneterre, Alter Eco, Gayelord Hauser, Krisprolls ou Destination, Bjorg, Bonneterre et Compagnie souhaite donner à chacun l’envie de changer ses habitudes alimentaires et de manger bio. En 2015, l’entreprise, qui compte 440 salariés, a réalisé un chiffre d’affaires de 291 millions d’euros dont 70% issus de l’agriculture biologique.

Télécharger le Communiqué de presse de Bjorg, Bonneterre et Cie